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Historique.

Février 2001: éclosion d'une idée.
Tout commence dans une berline roulant vers St Auban. Nous sommes 4 amis vélivoles en route pour une semaine de vol en montagne. Bien sûr, le sujet omniprésent de discussion est le vol à voile! A cet époque, les rumeurs les plus pessimistes courent sur l'avenir de notre activité. On parle de la désaffection des membres, de terrains qui ferment, de zones aériennes toujours plus gênantes, de la motivation des vélivoles en baisse...
Bien sûr, tout le monde va de son analyse quand aux causes de cette situation, et propose des remèdes possibles.
De fil en aiguille, on en arrive à ce mettre d'accord sur le fait que nous sommes en grande partie responsable de notre état, par notre isolement et un manque évident de communication.
Déja, l'idée de rendre notre activité plus visible émerge, puis celle de suivre les planeurs en vol en temps réel. Mais comment faire? On évoque plusieurs solutions techniques: aucune ne semble satisfaisante.
Puis, quelqu'un dit: "pourtant, les radio-amateurs ont leur propre solution depuis longtemps. Ils ont un protocole de communication spécifique (APRS), des logiciels de visualisation gratuits et  téléchargeables depuis Internet, et même des boîtiers électronique en kit que l'on peut commander par Internet".
Aussitôt, la discussion s'axe vers cette nouvelle direction. On évalue les possibilités de ré-utiliser ce qui existe déja chez les radio-amateurs, et on s'aperçoit que tous les composants sont soit disponible, soit facile à acquérir à peu de frais.
En effet, nous avons besoin de:
-un GPS avec sortie NMEA (chacun des 4 compagnons présents à ce moment en possède un).
-un boîtier branché sur le GPS et sur une radio, transformant le code NMEA en paquet APRS. Celui ci sera acheté sur Internet.
-deux radios, une dans le planeur et l'autre fixe au sol. On décide de faire des tests avec les radios du club dans un premier temps.
-un boîtier branché sur la radio fixe et sur un PC, agissant comme un modem. Il sera acheté par Internet aussi.
-un PC.
-un logiciel de présentation à l'écran, téléchargé depuis Internet.
Un schéma rapidement tracé au dos de mon carnet de chèque est fait, il constitue le premier document écrit à ce sujet.

Mars 2001: premiers essais.
Le matériel nécessaire à la fabrication du prototype a été acheté, et les premiers essais débutent dans l'enthousiasme! Ca marche! Mais on reste très prudent tout de même: la partie mobile de notre prototype est directement connecté à la partie fixe.

Avril 2001: premières galères.
Cette fois, on intègre les radios dans nos essais, et les ennuis commencent... Parasitages, faux contacts, niveaux d'émission, niveaux de réception, alimentation électrique trop faible, perturbations en tout genre, on découvre les problèmes un à un: c'est l'expérience qui entre!

Juin 2001: premier succès.
La transmission radio étant enfin fiabilisée, on tente un essai concret: il reste simple, le Bip mobile est installé dans une voiture qui parcoure la piste de long en  large. Néanmoins, cela fait plaisir de voir des caps et des vitesses s'afficher, et un mobile bouger sur l'écran de notre PC...

Septembre 2001: premiers succès, en vol...
La saison se termine mais il reste suffisamment de belles journées pour effectuer des vols locaux. C'est dans ces conditions qu'un vol d'environ 10 minutes a été effectué avec un Bip mobile à bord d'un planeur biplace. Un peu plus tard, un autre vol d'une heure a été fait, en monoplace.

Janvier 2002: publication de l'étude sur Internet.
N'ayant plus de possibilité de faire d'autre essais intéressants, nous décidons de remettre notre campagne d'expérimentation à l'année suivante, et de profiter de l'hiver pour nous concentrer sur la diffusion de nos travaux.
C'est dans ce contexte que nous vous livrons notre pré-étude: dans une phase non stabilisée ou encore beaucoup de travail et d'essais complémentaires sont nécessaires, en espérant pouvoir compléter ce dossier avec de nouvelles informations.

Février 2002 : essai à St Auban avec les Talkies Walkies UHF PMR
Un vol a été effectué: la portée maximale constatée est d'environ 20 km, avant panne de batterie du GPS... Autant dire qu'une portée supérieure est espérée.

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